P-au-P, 02 mars 2023 [AlterPresse] --- L’Équatorienne María Isabel Salvador est nommée représentante spéciale pour Haïti et cheffe du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (Binuh) [1], indique un communiqué du secrétariat général de l’Organisation des Nations unies (Onu), dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Avec plus de 25 ans d’expérience dans des fonctions de gestion, de conseil, politiques et diplomatiques, Maria Isabel Salvador succèdera dans ce poste à Helen Meagher La Lime des États-Unis d’Amérique, nommée le lundi 14 octobre 2019, cheffe du Binuh, qui avait succédé, le mercredi 16 octobre 2019, à la Mission d’appui à la justice des Nations unies en Haïti (Minujust) dont le mandat était arrivé à terme.
La Lime a été vivement critiquée d’avoir encouragé les gangs armés, qui sèment actuellement la terreur dans le pays, à se fédérer.
María Isabel Salvador est actuellement directrice des relations extérieures à l’Université des Amériques (Udla) en Équateur, poste qu’elle occupe depuis 2015.
Elle fut présidente du conseil d’administration des Galapagos (2013-2015), représentante permanente de l’Équateur auprès de l’Organisation des États américains / Oea (2010-2013), membre du Parlement andin (2009-2010), ainsi que ministre des affaires étrangères, du commerce et de l’intégration (2007-2008) et ministre du tourisme (2005-2007) de l’Équateur.
« Elle possède également une vaste expérience de gestion dans le secteur privé, ayant été directrice générale et représentante légale d’Air France en Équateur (1995-2005) », lit-on dans le communiqué onusien.
Titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Andrés Bello, au Chili, et de l’Université européenne de Madrid, en Espagne, et d’une licence en langue et civilisation françaises de l’Université de Genève en Suisse, Maria Isabel Salvador termine actuellement un diplôme en droits humains et de la nature à l’Université des Amériques en Équateur. [emb rc apr 02/03/2023 10:50]
Photo : FB
[1] Le Binuh est chargé notamment de conseiller le gouvernement haïtien sur les moyens de promouvoir et de renforcer la stabilité et la bonne gouvernance - y compris l’État de droit - et d’épauler (l’administration politique à) Port-au-Prince dans les domaines des élections, de la police, des droits humains, de l’administration pénitentiaire, et de la réforme du secteur de la justice.