Par Marc Jeris Louis Jean
Soumis à AlterPresse le 20 juillet 2005
Sous les vagues violentes
D’une mer agitée
Dans le tourbillon d’une danse de chauves-souris
A Delmas 4
Le poète est assassiné
Le poète est assassiné
Laissant ainsi sa corbeille de paroles
Sur le rez- de-chaussée
Mais ses chants d’espoir palpiteront encore
Dans le couloir de son cœur meurtri
Son corps abîmé
Le poète est assassiné
Laissant ainsi sa voix
S’écouler sur le cœur pierreux des assassins
Il était libre comme un vent en liberté
Il était sportif comme un spotissibiste
Le poète est assassiné
Laissant ainsi sa poésie
Sur le toit du quotidien
Ses rêves sur les ondes de la conscience citoyenne
Jacques Roche ouvrira encore son cœur de poète apique
Sur le plancher d’un Matin abondant
Marc Jeris Louis Jean
marcloj@yahoo.fr