P-au-P, 12 oct. 2022 [AlterPresse]--- De juillet à octobre 2022, plus d’une cinquantaine de femmes et filles ont été victimes de viols collectifs et d’autres abus, perpétrés par des bandits armés, dans la commune de Cité Soleil (municipalité au nord de la capitale, Port-au-Prince), à La Saline, Croix-des-Bouquets (une des municipalités au nord-est) et à Canaan (au nord), relève l’organisation de défense des droits des femmes Kri Fanm Ayiti (Krifa), dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse
Dans plusieurs endroits de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, bon nombre de femmes et de filles mineures sont systématiquement agressées et violées par des malfrats qui, souvent, veulent juste faire passer un message à leurs adversaires faisant partie d’un autre gang rival.
Ces crimes odieux laisseront, à coup sûr, des séquelles psychologiques chez les victimes, souligne Krifa.
Ces actes sont le résultat de l’inconséquence des autorités étatiques, qui ne remplissent absolument pas leur devoir de protection envers les citoyennes et citoyens haïtiens, déplore Krifa, invitant les victimes à porter plainte, afin d’engager la responsabilité de l’État.
Kri Fanm Ayiti exhorte les parquets, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, à mettre l’action publique en mouvement contre les auteurs et complices de ces actes criminels, légalement punis.
Au moins 52 femmes et filles ont été victimes de viols collectifs et répétés, dans les violences des gangs armés rivaux, qui ont éclaté, du 7 au 17 juillet 2022, à Cité Soleil (grande municipalité populaire au nord de la capitale, Port-au-Prince), a révélé le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), dans un rapport en date du 16 août 2022. [rdp emb rc apr 12/10/2022 11:55]
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