Communiqué du Club Presse Martinique
Soumis à AlterPresse le 16 juillet 2005
La nouvelle de l’assassinat de notre confrère Haïtien, Jacques Roche est insoutenable. La douleur est terrible et les conditions de sa disparition ne peuvent que rendre inquiets tous ceux qui militent pour la paix et, la liberté de la presse en Haïti et, ailleurs.
Cette vague d’insécurité en Haïti ne peut qu’interpeller et faire craindre pour les Haïtiens et ceux qui vivent en Haïti compte tenu de la tendance aux rapts depuis plusieurs mois.
Ce confrère, responsable de la rubrique Culture au quotidien Le Matin d’Haïti est tombé, criblé de balles le 14 juillet après avoir été kidnappé quatre jours auparavant.
Le Club Presse Martinique condamne sans réserve aucune cet assassinat et, présente ses sincères condoléances à la famille de Jacques Roche et à ses confrères au journal Le Matin.
La terreur n’est pas une solution et le Club Presse appelle l’ensemble des autorités - qui ont dans la foulée condamné cet acte inqualifiable - à tout mettre en œuvre pour rétablir une situation sereine en Haïti et tout faire pour retrouver les assassins de Jacques et des autres journalistes tués pour avoir fait leur travail.
Le renforcement des effectifs de la MINUSTAH doit servir à quelque chose et les bandits ne peuvent continuer à être au-dessus des lois.
Encore une fois, un journaliste tombe en Haïti et le Club Presse Martinique souhaite vivement que ce soit le dernier car Haïti a besoin de sa Presse, de ses journalistes libres et non assujettis à un pouvoir quelconque.
Fos ba Ayiti ek tout jounnalis ka kontinié goumen pou libèté, respé ek lonè pep Ayiti.
Fort-de-france antilles le 15 juillet 05
Karl SIVATTE
Président du Club Presse Martinique
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