Par Marlyne Jean
P-au-P, 26 avril 2022 [AlterPresse] --- À l’occasion du 25 avril, journée mondiale de lutte contre la malaria, le Ministère de la santé publique et de la population (Mspp) encourage tous les secteurs organisés dans le pays, citoyennes et citoyens à s’engager pour réduire la souffrance humaine et le fardeau, liés à la malaria, dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Le Mspp espère arrêter, à l’échéance 2025, toute transmission locale de la malaria en Haïti.
Pour cela, il sollicite l’apport des partenaires techniques et financiers, des organisations du secteur privé, des partenaires stratégiques du secteur public et l’implication active des communautés concernées.
Cet appel fait corps au thème mondial retenu cette année « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies ».
En ce sens, une campagne de sensibilisation et de dépistage actif, à l’échelle nationale, est annoncée.
Haïti est, aux côtés de la République Dominicaine, l’un des deux seuls pays où la malaria persiste encore à l’état endémique.
Les catégories les plus vulnérables dans la population à cette pathologie restent les femmes enceintes, les enfants de moins de 5 ans, les migrantes et les migrants déplacés.
« Les côtes Sud du pays, spécialement les 22 communes des départements de la Grande-Anse, du Sud et du Sud-Est, qui portent à elles seules 84% des cas répertoriés à l’échelle nationale (soit 8.949 cas sur 10,661 confirmés pour tout le pays), continuent d’affecter fortement », souligne le Mspp.
« La malaria ou paludisme est une affection fébrile aiguë due à des parasites transmis aux êtres humains par des piqûres de moustiques infectés, particulièrement l’anophèle femelle, une des espèces la plus meurtrière au monde...Elle peut se transmettre par transfusion sanguine ou par contamination… », rappelle le Ministère de la santé publique et de la population en Haïti. [mj emb rc apr 26/04/2022 10:55]
Consulter +
