P-au-P, 25 févr. 2022 [AlterPresse] --- L’Association nationale des médias haïtiens (Anmh) et l’Association des journalistes haïtiens (Ajh) exigent justice pour les journalistes victimes, dont Maxihen Lazarre, photojournaliste du média en ligne « Roi des infos », lors de la manifestation, le mercredi 23 février 2022, des ouvrières et ouvriers, qui réclament 1,500.00 gourdes (Ndlr : US $ 1.00 = 104.00 gourdes ; 1 euro = 118.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.90 gourde aujourd’hui), comme salaire minimum journalier en Haïti, dans des interviews accordées à l’agence en ligne AlterPresse.
Le président de l’Association nationale des médias haïtiens (Anmh), Jacques Sampeur, relève une escalade de violences déplorables face à la presse.
Ces dérives ne resteront pas impunies, déclare-t-il, tout en rappelant l’existence du tribunal pénal international, qui juge des crimes contre l’humanité.
L’Anmh déplore la fréquence des agressions policières à l’égard des journalistes en Haïti.
« L’armée régulière, comme la police, a des normes à respecter, comme ne pas tirer sur les journalistes, sur la Croix-Rouge. Elle ne peut pas utiliser ses armes comme des bandits et des truands, qui tirent sur tout ce qui bouge », dit-il.
Tout en faisant confiance à la justice, les médias et les journalistes ne baisseront pas le bras, souligne l’Association nationale des médias haïtiens.
Pour sa part, le secrétaire général de l’Association des journalistes haïtiens (Ajh), Jacques Desrosiers, demande aux autorités policières d’identifier le véhicule, dans lequel se trouvaient les responsables des actes d’agressions sur les journalistes et de les traduire par-devant la justice.
La Direction générale de la Police nationale d’Haïti (Pnh) indique avoir déjà ouvert une enquête sur le meurtre du journaliste Maxihen Lazzare.
Des mesures appropriées seront prises contre tous les policiers nationaux, qui seraient impliqués dans cet acte regrettable, annonce la direction générale de la Pnh. [dj emb rc apr 25/02/2022 10:30]
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