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Sous-traitance : Nou p ap dòmi condamne les actes de répression à l’encontre des ouvrières et ouvriers en Haïti

P-au-P, 23 févr. 2022 [AlterPresse] --- Le Collectif Nou p ap dòmi dénonce les actes de violences et de répressions, perpétrées par la Police nationale d’Haïti (Pnh), à l’encontre des ouvrières et ouvriers, lors des manifestations organisées dans les rues de la capitale, dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.

Ces violences montrent clairement la volonté du pouvoir de facto en place de maintenir le système d’exploitation et d’entraîner la régression du pays, en ce qui concerne les valeurs et acquis démocratiques, condamne ce rassemblement de citoyennes et de citoyens.

Nou p ap dòmi déplore une instrumentalisation de la Pnh par le régime de facto, au service d’un petit groupe.

Le photojournaliste du média en ligne « Roi des infos », Maxihen Lazzare, a été tué et les journalistes Sony Laurore et Yves Moïse figurent parmi les personnes blessées par balles tirées par la Police nationale d’Haïti (Pnh), ce mercredi 23 février 2022, à Port-au-Prince, lors de la manifestation des ouvrières et ouvriers, qui exigent 1,500.00 gourdes (Ndlr : US $ 1.00 = 104.00 gourdes ; 1 euro = 118.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.90 gourde aujourd’hui) comme salaire minimum journalier en Haïti.

Plusieurs manifestantes et manifestants pointent du doigt des agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh), dans ces actes de violences.

Cette nouvelle mobilisation intervient quelques jours, après la décision d’un ajustement du salaire minimum journalier à 685.00 gourdes, par le gouvernement de facto.

Deux autres journées de mobilisation ouvrière sont prévues les jeudi 24 et vendredi 25 février 2022, pour continuer de réclamer de meilleures conditions de travail.

Les ouvrières et ouvriers ont gagné les rues de Port-au-Prince, les mercredi 16 et jeudi 17 février 2022, pour réclamer 1, 500.00 gourdes comme salaire minimum journalier.

Le mercredi 09 février 2022, la Pnh avait aussi dispersé violemment une manifestation ouvrière sur la route de l’aéroport international de Port-au-Prince, en faisant usage de gaz lacrymogènes.

Plusieurs ouvrières et ouvriers, dont une femme enceinte, s’étaient évanouis. [emb rc apr 23/02/2022 13:55]