P-au-P, 22 févr. 2022 [AlterPresse] --- Le Collectif féministe pour la participation politique des femmes Fanm Yo la exhorte les autorités étatiques à trouver une entente avec les ouvrières et ouvriers, qui réclament 1,500.00 gourdes (Ndlr : US $ 1.00 = 104.00 gourdes ; 1 euro = 118.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.90 gourde aujourd’hui) comme salaire minimum journalier en Haïti, dans une note dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Les ouvrières et ouvrières dans la branche de la sous-traitance méritent une réponse favorable à leurs revendications, compte tenu du cout élevé de la vie en Haïti, exige Fanm yo la, soulignant combien les femmes y sont majoritaires.
« Nombreuses d’entre elles élèvent, toutes seules, leurs enfants et subissent toutes formes de discrimination et de violence dans la société », déplore-t-elle.
Fanm yo la dénonce, au passage, les brutalités, perpétrées, le mercredi 9 février 2022, par les agents de la Police nationale d’Haïti, lors d’une manifestation des ouvrières et ouvriers, au cours de laquelle au moins une femme enceinte a dû se rendre à l’hôpital après avoir été exposée au gaz lacrymogène.
La Centrale nationale des ouvrières et ouvriers haïtiens (Cnoha) a annoncé, pour les mercredi 23, jeudi 24 et vendredi 25 février 2022, trois nouvelles journées de mobilisation, pour protester contre la décision du gouvernement de facto de fixer le salaire minimum journalier à 685.00 gourdes au lieu de 1,500.00 gourdes, dans la branche textile en Haïti. [dj emb rc apr 22/02/2022 11:10]
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