P-au-P, 20 janv. 2022 [AlterPresse] --- Le manque de volonté politique au niveau de l’État empêcherait la Police nationale d’Haïti (Pnh) de rétablir un climat sécuritaire en Haïti, notamment dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, estime le parti politique Grand rassemblement pour l’évolution d’Haïti (Greh).
« L’institution policière a des ressources humaines et des capacités suffisantes, pour améliorer les conditions de sécurité dans le pays. La volonté politique bloque la police », soutient l’ancien colonel Himmler Rébu, président du parti politique Greh, lors d’une intervention à l’émission TiChèzBa sur AlterRadio 106.1 f.m.
L’absence de décision politique constitue notre plus grand handicap actuellement, insiste-t-il.
« Pour que la police soit plus à l’aise, elle devrait avoir la liberté totale de prendre les décisions, sans qu’elle ne les communique ».
Le président du parti politique Greh préconise la mise en place d’une infrastructure de sécurité nationale, pour protéger le territoire national, de concert avec des techniciens en Haïti et la communauté internationale.
Il faut également l’établissement d’une infrastructure technique pluridisciplinaire, pour analyser la situation, déterminer les types d’équipements et d’entraînements, recommande-t-il.
Les actes de criminalité, dont de kidnapping sans précédent, se multiplient en Haïti, où les autorités judiciaires et policières n’ont posé, jusqu’à présent, aucune action efficace pour freiner la détérioration de la situation sécuritaire.
Le commissaire de police, Jean Ismay Auguste, et sa femme Clotilde Vilus ont été tués par balles, à bord d’un véhicule, le mercredi 19 janvier 2022, par des bandits armés, dans la commune de Croix-des-Bouquets (nord-est de la capitale, Port-au-Prince), rapportent des médias.
Des hommes armés ont enlevé, le jeudi 13 janvier 2022, à Martissant (sud de la capitale) la Dre. cubaine Taimara Heles Jeres Alavedra. [mj emb rc apr 20/01/2022 14:55]