P-au-P, 10 nov. 2021 [AlterPresse] --- L’Organisation internationale de la francophonie (Oif) a présenté, ce mercredi 10 novembre 2021, les six nouveaux gagnantes et gagnants de la 7e édition du Prix jeune journaliste en Haïti pour l’année 2021, selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
Deux postulantes et postulants de chaque catégorie (presse écrite, radiophonique et l’audiovisuelle) ont été primés.
Le reportage « Dans l’enfer des sargasses » de la journaliste du journal « Le Nouvelliste » et de la Radio Magik 9, Germina Pierre Louis, a remporté le premier prix pour la catégorie presse écrite.
Le reportage « Cité Michelou la menace silencieuse » du journaliste Peterson Luxama de la Radio télé vision Caraïbes (Rtvc) est sorti également premier pour la catégorie radiophonique.
Le reportage « Cohabiter à tout prix avec des décharges sauvages. Quelles conséquences ? » de Ronel Paul de Zoom Haïti News gagne, à son tour, le premier prix de la catégorie audiovisuelle.
Les journalistes Katia Jean François, Jean Samuel Mentor et Shylène Pemplin sont sortis deuxièmes lauréats, respectivement, pour les catégories presse écrite, radiophonique et audiovisuelle.
Ils ont été récompensés pour leurs reportages respectifs intitulés « Konbit plastik à l’assaut de la pollution plastique en Haïti » ; « Opadel : une organisation paysanne, construit des maisons pour affronter des séismes, ouragans et tempêtes » ; « Le littoral de village Alpha à la croisée d’une bidonvilisation et d’une pollution alarmante ».
Organisée, cette année 2021, autour du thème « La société haïtienne face aux risques climatiques, environnementaux et sanitaires », la 7e édition du concours Jeune journaliste en Haïti a réuni plus de 30 participantes et participants, a fait savoir le Béninois Emmanuel V. Adjovi, le représentant de l’Oif pour les Caraïbes et l’Amérique latine, lors de la cérémonie de remise des prix.
Ces six nouveaux lauréats et lauréates bénéficieront d’un stage à Burkina Faso, Afrique de l’Ouest, pour pouvoir découvrir les manières, dont les médias de ce pays abordent les questions de crise.
C’est pour la première fois que les deuxièmes lauréats des trois catégories bénéficient d’un stage à l’étranger, a souligné Adjovi.
Comme autres récompenses, les gagnantes et gagnants auront à participer à des ateliers de formation sur le renforcement de capacités sur le journalisme au bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à Port-au-Prince, sur la cybersécurité, un cours de Français ou de bureautique à l’Institut français d’Haïti (Ifh), entre autres.
« Le travail de ces journalistes sur ces sujets constitue un début pour construire le pays », exprime le président du jury, Euphèle Milcé.
Les conditions généralement difficiles ont empêché les différentes participantes et les différents participants d’avoir la « sérénité nécessaire pour monter leurs dossiers d’enquête écrite, audio ou audiovisuelle, ayant rapport aux termes de cette année (2021) », relève, de son côté, le titulaire de facto du Ministère de la culture et de la communication (Mcc), Jean Emmanuel Jacquet.
Le Prix jeune journaliste en Haïti pourra doter le pays d’un fond documentaire utile aux journalistes, étudiantes et étudiants en communication, aux autorités politiques et bailleurs de fonds, entre autres, estime Jean Emmanuel Jacquet, insistant sur la nécessité de banaliser la médiocrité dans la presse haïtienne. [mj emb rc apr 10/11/2021 16:15]