P-au-P, 04 oct. 2021 [AlterPresse] ---- Les activités de transports en commun, commerciales et scolaires sont partiellement paralysées, dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, à l’occasion d’une grève générale, ce lundi 4 octobre 2021, de protestation contre les actes de criminalité, dont le kidnapping, et contre la rareté des produits pétroliers sur le marché national, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Ce mot d’ordre de grève générale d’avertissement est lancé par des syndicats des transports et de la sous-traitance, comme la Coordination syndicale haïtienne (Csh), le Mouvement unifié des transporteurs haïtiens (Muth) et Fòs sendikal pou sove Ayiti, pour dénoncer l’insécurité, particulièrement les actes de kidnapping, ainsi que la rareté persistante, depuis plusieurs mois, des produits pétroliers entraînant une flambée des prix, en Haïti.
Plusieurs entreprises commerciales, dont beaucoup de stations de produits pétroliers, banques commerciales et magasins n’ont pas ouvert leurs portes, en plusieurs endroits dans la zone metropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.
Toutefois, le commerce informel fonctionne comme à l’ordinaire.
Les écoles dans la capitale ont renvoyé les élèves, qui s’étaient rendus en classes.
A part les motos-taxis, très peu de véhicules de transports en commun et privés circulent dans les rues.
La circulation automobile est fluide dans différentes artères, où sont enregistrés, en temps normal, des embouteillages.
Les patrouilles policières sont très peu présentes dans les rues.
Plusieurs chauffeurs de transports en commun étaient réticents à exposer leurs véhicules, au niveau de la Croix-des-Missions et Clercine (nord), où des riverains très menaçants voulaient empêcher leur circulation. [emb rc apr 04/10/2021 11:20]