P-au-P, 08 sept. 2021 [AlterPresse] --- L’Office de la protection de la citoyenne et du citoyen (Opc) exhorte le gouvernement à relocaliser, dans l’urgence et dans de bonnes conditions, les plus de 300 personnes handicapées déplacées du Camp Piste, réfugiées actuellement au bureau du secrétaire d’Etat à l’intégration des personnes handicapées (Bseph).
Ces personnes handicapées victimes lors d’une opération policière menée le 17 juin 2021 contre des bandits armés ont été logées provisoirement à l’Ecole nationale de Delmas 103 par la secrétairerie d’Etat à l’intégration des personnes handicapées (Bseiph), rappelle l’Opc, dans une correspondance adressée, le mercredi 8 septembre 2021, au premier ministre de facto, Ariel Henry.
Depuis lors, elles vivaient dans de mauvaises conditions après la destruction de leurs maisons.
Ces personnes handicapées ont été obligées de se réfugier dans les locaux de la secrétairerie d’Etat, en raison de la réouverture des classes fixée au mardi 21 septembre, à Port-au-Prince.
Cette situation a provoqué une paralysie totale du fonctionnement de cette institution, déplore l’Opc.
Le Bseiph a été déjà rendu dysfonctionnel par le gouvernement, critique-t-il.
Dans une circulaire datée du 13 août 2021, le gouvernement intérimaire a fait savoir qu’il ne comporte plus de secrétaires d’Etat et a demandé aux ministres de récupérer tous les biens meubles et immeubles de l’Etat qui ont été mis à leur disposition.
Le gouvernement doit intervenir, de manière urgente, pour permettre la reprise des activités du bureau de la secrétairerie d’Etat à l’intégration des personnes handicapées, exige l’organisme public de défense des droits humains.
L’Opc met en garde le gouvernement d’ajouter à la liste des violations graves de droits humains commises par l’Etat la situation inhumaine des personnes handicapées dans le pays, en cas d’absence de suivi à sa requête. [mj emb apr 09/09/2021 14:25]
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