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Haïti-Criminalité : Plusieurs cas de kidnapping enregistrés, ces derniers jours, à Port-au-Prince

P-au-P, 26 août 2021 [AlterPresse]--- Plusieurs personnes sont victimes, ces derniers jours, d’enlèvements suivis de séquestration, par des bandits armés, dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, selon les informations rassemblées par l’agence en ligne AlterPresse.

La comédienne Naïza Fadianie Saint Germain a été enlevée, dans la soirée du mardi 24 août 2021, par des individus armés, non loin de sa résidence à Santo, dans la commune de la Croix-des-Bouquets (municipalité au nord-est de la capitale).

Une employée de l’organisation « Nos Petits Frères et Sœurs » et de la Fondation Saint Luc, Marie Bénicia Benoit, technicienne de laboratoire, a été aussi kidnappée, le mercredi 25 août 2021, dans les parages de Santo 19, pendant qu’elle se rendait au travail.

Tout en exigeant la libération sans conditions de leur employée, ces institutions annoncent, en signe de protestation, la suspension de toutes leurs activités, dans une note de presse.

Le mardi 24 août 2021, une intervention policière a permis de procéder à la libération de trois employés de la compagnie Estrella, dont deux ressortissants de la République Dominicaine et un Haïtien, enlevés puis séquestrés, par des malfrats, sur la route nationale numéro 1, au niveau de la Coupe à Limbé dans la commune de l’Acul du Nord.

Ces ravisseurs exigeaient une importante somme d’argent, en échange de leur libération et pour la récupération des matériels et équipements, que les victimes transportaient au Cap-Haïtien.

La Police nationale d’Haïti a pu aussi récupérer les matériels, séquestrés par ces bandits, qui sont activement recherchés.

Il s’agit de Thony (ainsi connu), Boucan (ainsi connu) et de Couno ( ainsi connu).

Enlevé dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 août 2021, dans la commune de Pétionville, le gynécologue Hervé Chéry a été libéré, dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 août 2021, par ses ravisseurs, en échange d’une rançon.

Des citoyennes et citoyens avaient dressé, le jeudi 19 août 2021, à Delmas 48, des barricades de pneus usagés enflammés, devant les locaux de l’institution Développement des activités de santé en Haïti (Dash), pour exiger sa libération.

En signe de désapprobation contre cet acte de kidnapping, l’institution Dash avait aussi décidé de fermer les portes de toutes ses 20 cliniques et de ses 8 hôpitaux, pour les services non essentiels à partir du jeudi 19 août 2021. [emb rc apr 26/08/2021 11:55]