P-au-P, 23 aout 2021 [AlterPresse] --- Le regroupement des organisations de défense des droits humains Ensemble contre la corruption (Ecc) [1] exhorte le gouvernement de facto à mettre un terme aux activités des membres du Conseil électoral provisoire controversé, pour éviter les gaspillages des fonds publics.
Il appelle l’État à faire obligation à l’institution électorale de fermer ses comptes bancaires, dans un communiqué dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Il exige un inventaire des biens meubles et immeubles du Cep illégal et un rapport narratif et financier détaillé de l’ensemble des activités menées depuis la prise de fonction inconstitutionnelle de ses membres.
Installé en septembre 2020, sans prestation de serment à la Cour de Cassation, le Cep, décrié par différents secteurs politiques et la société civile, a été contraint de reporter les scrutins présidentiels et législatifs au dimanche 7 novembre 2021.
Le premier tour de ces élections est prévu en même temps que l’organisation du référendum constitutionnel de l’ancien président Jovenel Moïse, assassiné le mercredi 7 juillet 2021.
Ces scrutins étaient préalablement programmés pour le 26 septembre 2021. [emb apr 23/08/2021 10:20]
[1] « Ensemble contre la corruption » (Ecc) comprend la Commission épiscopale nationale (catholique romaine) Justice et Paix (Ce-Jilap), le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (Cardh), le Centre œcuménique des droits humains (Cedh), le Conseil haïtien des acteurs non-étatiques (Conhane), le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), le Centre de recherche et de formation économique et sociale (Cresfed), le Programme pour une alternative de justice (Paj) et le Sant Karl Lévêque (Skl).