P-au-P., 12 juil. 2021 [AlterPresse] --- Il y a urgence pour les protagonistes politico-institutionnels et de la société civile de trouver un consensus, afin de doter Haïti d’une autorité transitoire, devant permettre de rétablir les institutions et secourir la population en proie à la pauvreté, à la misère, aux kidnappings, aux massacres, recommandent N ap Mache pou Lavi et d’autres structures sociales, dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
La rhétorique « solution haïtienne » à la crise, prônée par plus d’un, doit être une réalité, souhaitent ces structures sociales.
Avec l’assassinat crapuleux, le 7 juillet 2021, du président de facto Jovenel Moïse, la république caribéenne, qui est plongée dans une crise institutionnelle profonde depuis des années, se retrouve sans président ni premier ministre, relèvent ces structures sociales.
Pour sortir le pays de cet imbroglio, les autres institutions et personnalités de la société civile, incluant les protagonistes politiques, devraient, « unanimement, poursuivre la concertation, dans le dépassement de soi et dans la sagesse ».
La résolution, prise par la majorité du reste des sénateurs « étant les seuls élus » et soutenue par des partis et regroupements politiques, est assimilée, par N ap mache pou Lavi et d’autres structures sociales, à « une étape importante, dans la recherche d’une solution consensuelle pour combler le vide causé par l’assassinat de Jovenel Moïse et établir l’agenda de la transition ».
Depuis mars 2021, N ap Mache Pou Lavi a initié une série d’échanges, à la recherché d’une solution à la crise multiforme en Haïti.
Justice doit être rendue à la famille Moïse, exigent N ap mache pou Lavi et d’autres structures sociales. [mff rc 12/07/2021 16:01]