P-au-P, 27 mai 2021 [AlterPresse] --- A partir du mois de juin 2021, l’organisation sociopolitique Matris Liberasyon de l’ancien sénateur Antonio Chéramy lance une opération baptisée « déguerpissement légal et rébellion nationale », en vue de forcer le président de facto, Jovenel Moïse, dont le mandat a pris fin depuis le 7 février 2021, à laisser le pouvoir, dans une prise de position dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
L’organisation sociopolitique Matris Liberasyon encourage toutes les forces progressistes du pays à organiser un konbit national et à donner l’encadrement nécessaire à la population, pour renverser le régime de facto en place.
Matris Liberasyon déplore une dégradation des conditions de vie de la population, une mauvaise gestion gouvernementale de la pandémie de Covid-19 (le nouveau coronavirus), les actes de corruption et de criminalité dans le pays, tolérés par l’équipe de facto au pouvoir.
Par ailleurs, plusieurs secteurs de l’opposition appellent aussi à la mise en place d’une transition de rupture, pour remplacer le régime politique actuel dénoncé comme complice dans ces dérives.
Ces secteurs de l’opposition continuent de rejeter l’organisation des prochaines élections et le référendum jugé inconstitutionnel et illégal de Jovenel Moïse, dont le mandat a expiré depuis le 7 février 2021.
Le président du tiers du sénat, Joseph Lambert, encourage aussi des actions de boycottage du référendum inconstitutionnel et illégal, prévu pour le 27 juin 2021.
Les préparatifs iraient bon train pour la réalisation du dit référendum, tente de rassurer le Conseil électoral provisoire contesté.
La totalité des centres de vote dans 9 départements du pays aurait été évaluée, alors que, dans le département de l’Ouest, certains centres de vote dans n’ont pas pu l’être, signale l’institution électorale contestée, qui ne donne pas de détails. [emb rc apr 27/05/2021 15:40]