P-au-P, 17 mai 2021 [AlterPresse] --- Les autorités étatiques affichent un déni total, par rapport à la journée nationale des enseignantes et enseignants, le 17 mai de chaque année, déplore la coordonnatrice de la Confédération nationale des éducatrices et éducateurs haïtiens (Cneh), Magalie Georges, dans une interview accordée à l’agence en ligne AlterPresse.
La Cneh plaide en faveur d’un combat global, visant à changer les conditions de vie inhumaines dans le pays.
C’est le seul moyen d’obtenir des résultats aux problèmes des enseignantes et enseignants en Haïti, estime la Cneh.
« Ce 17 mai, les professeurs des écoles publiques du pays n’ont pas encore reçu leurs paiements du mois d’avril 2021. C’est la situation du pays, qui doit changer pour qu’il y ait un état de droit, dans lequel nos revendications pourront être prises en compte », souhaite Magalie Georges.
Le métier d’enseignante et d’enseignant est en voie de disparition en Haïti. Celles et ceux, qui résistent encore, sont aujourd’hui en transit, regrette la coordonnatrice de la Cneh, relevant certains acquis considérables dans la lutte syndicale, comme l’arrêté relatif au statut particulier de l’enseignante/ de l’enseignant.
La Confédération nationale des éducatrices et éducateurs haïtiens évoque aussi la capacité des membres du syndicat à résister dans leurs mouvements de protestations, en dépit des nombreuses difficultés rencontrées sous le régime du Parti haïtien tèt kale (Phtk). [dj emb rc apr 17/05/2021 19:50]
Consulter +
