P-au-P, 21 avril 2021 [AlterPresse] --- L’église catholique romaine a gardé à nouveau fermées, le mercredi 21 avril 2021, les portes de toutes ses institutions (y compris les écoles congréganistes), sauf les centres hospitaliers, en signe de solidarité avec les victimes de kidnapping, après la suspension de ses activités, le jeudi 15 avril 2021, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Cet arrêt de travail se poursuivra jusqu’au vendredi 23 avril 2021, pour protester contre l’enlèvement, suivi de séquestration, depuis le dimanche 11 avril 2021, d’une dizaine de religieuses et religieux, dont deux de nationalité française.
Ce mercredi 21 avril 2021, les neuf religieuses et religieux de l’église catholique romaine se trouvent encore entre les mains des ravisseurs du gang 400 Mawozo, malgré l’appel de l’église et des organisations de la société civile, déplore la Commission épiscopale (catholique romaine) d’Haïti (Ceh).
Seule la mère du père Jean Anel Joseph aurait trouvé sa libération contre rançon, le jeudi 15 avril 2021, parmi les 10 personnes kidnappées, selon ce que rapportent plusieurs médias en Haïti.
« Toutes les écoles catholiques, presbytérales, congréganistes, les universités ainsi que toutes les autres institutions (sauf les hôpitaux et les centres de santé) observeront un arrêt de travail, pendant trois jours, du mercredi 21 avril au vendredi 23 avril 2021 », pour exiger la libération des religieuses et religieux catholiques kidnappés, souligne la Ceh, dans une note datée du mardi 20 avril 2021.
Selon les directives de l’église catholique romaine en Haïti, les prêtres célèbrent des messes pendant les deux premiers jours, pour la libération des personnes kidnappées, la conversion des kidnappeurs et la délivrance d’Haïti.
La Ceh invite à faire retentir les cloches de toutes les églises, le troisième jour, le vendredi 23 avril 2021, à partir de midi.
Le jeudi 15 avril 2021, l’église catholique romaine en Haïti avait observé une journée d’arrêt de travail, à travers toutes ses institutions, pour protester contre les actes de kidnapping.
Le secteur privé des affaires, les organisations syndicales et politiques avaient soutenu ce mouvement de protestations, le 15 avril 2021, dans le pays, notamment dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, où plusieurs activités scolaires et commerciales ont été paralysées. [mj emb rc apr 21/04/2021 13:00]