P-au-P, 09 mars 2021 [AlterPresse] --- L’Action internationale pour les droits humains (Aidh) recommande aux autorités concernées de mettre sur pied un plan, permettant de s’attaquer sérieusement aux problèmes d’accès à la justice, à l’éducation et au droit politique, auxquels sont confrontées les femmes haïtiennes, dans une prise de position transmise à l’agence en ligne AlterPresse
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2021, l’Aidh dénonce un certain mépris des droits des femmes, en général, et des femmes souffrant de handicaps, en particulier.
44 ans après l’adoption (en 1977) par l’Organisation des Nations unies (Onu), de la date du 8 mars comme journée internationale des droits des femmes, les femmes haïtiennes continuent d’être victimes, tant sur le plan social, économique, politique que juridique.
L’attitude, affichée par des autorités du système judiciaire, participe à la perpétuation de la stigmatisation, associée aux viols, dont sont victimes les femmes et filles, et entrave leur accès à la justice, condamne l’Action internationale pour les droits humains.
Il existe aussi une violation flagrante du droit à l’éducation des femmes en Haïti, où au moins 52% des femmes ne sont pas alphabétisées, selon les statistiques du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), publiées en décembre 2013.
La raison : les femmes des quartiers populaires et des zones rurales n’ont pas accès à l’éducation et à l’information.
De plus, les femmes sont sous-représentées dans la vie politique et les institutions publiques haïtiennes.
Ce 8 mars 2021 ramène la 44e année consacrant la journée internationale des droits des femmes, adoptée, en 1977 par l’Organisation des Nations Unies (Onu), en vue de célébrer les progrès visant à l’égalité pour les femmes, d’évaluer les embûches et les difficultés, auxquelles elles sont confrontées, et surtout, de prendre des dispositions pour que les femmes atteignent cette égalité. [emb rc apr 09/03/2021 12:55]