Jacmel (Haïti), 08 mars 2021 [AlterPresse] --- A l’appel de plusieurs organisations de femmes, dont Fanm Deside de Jacmel (principale ville du département du Sud-Est d’Haïti), le Réseau des femmes organisées de Jacmel (Refoj) et Mouvman fanm volontè an aksyon (Mofva), plusieurs citoyennes et citoyens, pour la plupart des femmes, ont marché, le lundi 8 mars 2021, dans les rues de Jacmel, pour dénoncer les violations des droits des femmes, ainsi que la criminalité, dont le kidnapping, la corruption et la vie chère, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Cette marche pour le respect des droits des femmes a eu lieu à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, ce 8 mars 2021.
« Vive la bataille pour la libération des femmes. Cessez de banaliser le corps des femmes. Le corps des femmes n’est pas une marchandise », pouvait-on lire sur des pancartes, brandies par les femmes protestataires, dont beaucoup portaient des t-shirts noirs.
« Nous en avons assez. Non au kidnapping. Non à l’insécurité », scandaient ces femmes, qui ont également tenu des propos hostiles à l’endroit du président de facto Jovenel Moïse, dont le mandat a expiré depuis le 7 février 2021.
« Les femmes réclament le respect de la Constitution. Jovenel Moïse, votre mandat est terminé. Jovenel Moïse = Violation de la Constitution » sont parmi les messages, véhiculés sur des pancartes. [mj emb rc apr 08/03/2021 12:30]