P-au-P, 27 janv. 2021 [AlterPresse] --- La Plateforme des syndicats d’enseignantes et d’enseignants haïtiens et plusieurs organisations de chauffeurs de moto-taxis appuient le mot d’ordre de grève générale, lancée par les syndicats de transports, pour les lundi 1er et mardi 2 février 2021, en vue de protester, entre autres, contre le régime tèt kale en place et a multiplication des actes de criminalité, incluant le kidnapping en Haïti, selon les informations rassemblées par l’agence en ligne AlterPresse.
Toutes les composantes de la société, qui ne sont pas impliquées dans le kidnapping et qui ne s’en servent pas pour instaurer leur pouvoir économique ou politique, sont invitées à supporter ce mode d’ordre de la grève, souhaite Georges Wilbert Franck, coordonnateur général de l’Union nationale des normaliens et éducateurs d’Haïti (Unnoeh), en conférence de presse, le mercredi 27 janvier 2021.
L’Unnoeh encourage la population à exprimer son désaccord, face aux pratiques inhumaines, qui tendraient à s’installer dans le pays comme normes sociétales et qui viseraient à instaurer la peur, pour l’empêcher de revendiquer en faveur de meilleures conditions de vie.
Le mardi 26 janvier 2021, les regroupements Konbit pou òganize zafè ak evolisyon mas la (Kozema) et Kowalisyon chofè moto legal (Kcml) ont affirmé, en conférence de presse, appuyer ce mouvement de grève, pour les 1er et 2 fevrier 2021, pour contraindre Jovenel Moïse à respecter l’échéance de son mandat de président, le dimanche 7 février 2021, selon la Constitution.
Les secteurs éducatifs et de transports sont les plus ciblés par le kidnapping, ces derniers jours, relève la Plateforme des syndicats d’enseignantes et d’enseignants. [mj emb rc apr 27/01/2021 15:25]