P-au-P, 05 janv. 2021 [AlterPresse] --- La Centrale nationale des ouvrières et ouvriers haïtiens (Cnoha) continue de réclamer 1,500.00 gourdes (Ndlr : US $ 1.00 = 72.00 gourdes ; 1 euro = 90.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.25 gourde aujourd’hui) comme salaire minimum pour les ouvrières et ouvriers, pour une journée de travail de huit heures de temps, dans une note dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Le dollar américain a baissé (72.00 gourdes pour un dollar américain le 5 janvier 2021) alors que les prix des produits pétroliers, des transports en commun et les produits alimentaires restent les mêmes, constate la Cnoha, soulignant combien le taux d’inflation a grimpé à plus de 23 %.
Les prix du loyer et les frais scolaires ont connu une hausse. Pourtant, l’État haïtien refuse d’augmenter le salaire minimum des travailleuses et travailleurs dans le pays.
Des concertations sont en cours entre les syndicats d’ouvrières et d’ouvriers, en vue de lancer plusieurs journées de manifestations, visant à exiger une augmentation du salaire minimum à 1,500.00 gourdes et une assistance sociale, annonce la Centrale nationale des ouvrières et ouvriers haïtiens.
Le salaire minimum journalier, jusque-là de 420.00 gourdes, était passé le 1er novembre 2019, à 500.00 gourdes, pour une journée de 8 heures de travail, dans la branche de la sous-traitance en Haïti, selon un arrêté présidentiel, en date du 31 octobre 2019, publié dans le journal officiel de la république « Le Moniteur ».
La Cnoha exige également le paiement des cotisations, prélevées par les compagnies d’assurance sur les salaires des ouvrières et ouvriers.
La Centrale nationale des ouvrières et ouvriers haïtiens souhaite le respect du droit syndical, l’arrêt des intimidations contre les représentants des syndicats et les membres adhérents, ainsi que la cessation immédiate des actes de harcèlements sexuels sur les jeunes ouvrières à travers les usines textiles en Haïti. [emb rc apr 05/01/2021 15:45]