Port-au-P, 21 déc. 2020 [AlterPresse] --- La Conférence des pasteurs haïtiens (Copah) déplore l’insécurité grandissante en Haïti, à l’occasion de la fin d’année 2020 et du nouvel an 2021, dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
La Copah dénonce la passivité complice des autorités politiques et policières, dans les violences des gangs armés, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, des villes de province et des sections communales.
Tout en critiquant les violations des droits humains, la Copah appelle à la mobilisation générale contre « l’arbitraire et le kidnapping, qui serviraient d’instruments politiques au régime tèt kale au pouvoir, pour faire cautionner la dictature qu’il tente d’installer sur le territoire national ».
« C’est le moment, où nous devons nous indigner, nous soulever et nous battre contre tout projet dictatorial sous toutes ses formes, au-delà de nos croyances et de nos rangs dans la société. Le danger de la dictature, qui s’installe sous nos yeux, nous menace toutes et tous. »
En cette période de fin d’année 2020, le temps n’est pas à la fête dans ce contexte d’aggravation systématique du climat sécuritaire dans le pays, notamment de perpétration, à un rythme frénétique, de différents cas d’assassinats et de kidnapping, exprime la Conférence des pasteurs haïtiens.
« Les citoyennes et citoyens fuient massivement le pays, pour des terres plus clémentes. D’autres deviennent des personnes réfugiées dans leur propre pays. C’est le cas, par exemple, des habitantes et habitants du Bel-Air, de La Saline, de Cité Soleil, du Pont Rouge, du bas de Delmas, de Village de Dieu, de Gran Ravin, de Savien (département de l’Artibonite), de Shada et Nan Bannann (Cap-Haïtien, Nord) etc. » [dj emb rc apr 21/12/2020 16:15]