P-au-P, 11 déc. 2020 [AlterPresse] --- L’année 2020 est celle, durant laquelle plus de crimes spectaculaires ont été perpétrés,depuis 1986 en Haïti, relève le Réseau national de défense des droits Humains (Rnddh, dans un rapport dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) alerte sur une certaine dégénérescence de la situation des droits humains dans le pays, à l’occasion de la journée internationale des droits humains, le jeudi 10 décembre 2020.
Le Rnddh dresse un tableau macabre du climat de sécurité, qui entraîne la perte de nombreuses vies.
Au moins, 525 personnes ont perdu la vie. 106 détenus sont morts en prison, durant l’année 2020, note-t-il.
« 2020 est aussi l’année, durant laquelle les autorités au pouvoir ont décidé de dévoiler, avec beaucoup d’arrogance, leurs velléités dictatoriales, par l’adoption de textes de loi amenuisant les droits fondamentaux et libertés individuelles du peuple haïtien. », lit-on dans ce rapport.
Les massacres et attaques armées dans les quartiers défavorisés du département de l’Ouest, où se trouve la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, ont causé la mort d’au moins 185 personnes, dont 25 femmes et cinq (5) mineures et mineurs.
En 2020, le processus de gangstérisation a connu une grande accélération sur le territoire national, fustige le Réseau national de défense des droits humains, qui invite la population à se révolter contre cette situation dégradante et à défendre les acquis démocratiques du pays. [dj emb c rapr 11/12/2020 15:40]
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