P-au-P, 11 déc. 2020 [AlterPresse] --- Le Collectif en droit à la santé sexuelle et reproductive (Cdssr) plaide en faveur d’un accès réel et effectif aux droits à la santé sexuelle et reproductive, condition sine qua non, dit-il, à l’émancipation et à l’épanouissement de la femme haïtienne, à l’occasion de la journée internationale des droits humains, le jeudi 10 décembre 2020.
« Bon nombre de femmes n’ont pas accès aux informations de bases sur leur sexualité, en général, voire sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour se protéger contre les Infections sexuellement transmissibles (Ist)et les grossesses non désirées », relève le Cdssr, dans une note dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Le Collectif en droit à la santé sexuelle et reproductive qualifie d’extrêmement précaires les conditions des droits en santé sexuelle et reproductive, sur le territoire national.
« En Haïti, les violences faites aux femmes sont endémiques, systémiques et structurelles. Elles sont transversales à tous les secteurs de la vie nationale ».
Le Cdssr déplore une ineffectivité dans l’accès à la justice pour les survivantes de viols individuels et collectifs, de tortures et de massacres.
La justice serait empreinte de machisme dominant, dénonce le Collectif en droit à la santé sexuelle et reproductive. [emb rc apr 11/12/2020 13:15]