P-au-P, 1er déc. 2020 [AlterPresse] --- Le Ministère de la santé publique et de la population (Mspp) appelle à une responsabilité partagée des personnes infectées au Virus de l’immuno-déficience humaine / Syndrome immuno-déficitaire acquis (Vih/Sida), qui ne suivent plus leur traitement, à l’occasion d’activités, ce mardi 1er décembre 2020, à Port-au-Prince, visant à commémorer la journée mondiale de lutte contre le Sida, selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
« Solidarité mondiale, responsabilité partagée » est le thème de la journée mondiale de lutte contre le Sida. ce 1er décembre 2020.
« Pour des raisons probablement très contraignantes, beaucoup de personnes ne peuvent plus continuer leur traitement. Si les Personnes vivant avec le Virus de l’immunodéficience humaine (Pvvih) ne restent pas sous traitement, nous n’arriverons jamais à (…) avoir raison de cette pandémie, d’ici l’année 2030 », craint le Dr. Lauré Adrien, directeur général du Mspp.
Pour mettre fin à la pandémie, à l’horizon 2030, l’Organisation des Nations unies (Onu) souhaite que soient dépistés 95% des cas, 95% des personnes sous traitements (réguliers) Antirétroviraux (Arv) et 95% des personnes ayant une charge virale indétectable.
Un objectif, que souhaiterait atteindre le Ministère de la santé publique et de la population.
Les Personnes vivant avec le Vih (Pvvih) font partie de celles, qui doivent recevoir des soins réguliers et leurs antirétroviraux gratuitement, rappelle le premier ministre Joseph Jouthe, qui prenait part à cette activité.
De concert avec les partenaires internationaux, le gouvernement affirme avoir pris l’engagement d’accompagner le programme d’aide aux PVVih.
160 mille personnes vivent avec le Vih/Sida en Haïti, selon les chiffres communiqués, en 2018, par l’Onu Sida. [mj emb rc apr 1er/12/2020 15:35]