Actualisé à 15:00
P-au-P, 30 oct. 2020 [AlterPresse]--- L’organisme de défense des droits humains Fondasyon je klere (Fjkl) demande au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj) de renvoyer les dossiers des 19 magistrats non certifiés, impliqués dans divers actes répréhensibles (rapines, rackets, malversations diverses...) par-devant les autorités de poursuite, dans les juridictions concernées, pour qu’ils soient poursuivis, arrêtés, jugés et punis conformément à la loi, dans une prise de position, en date du 29 octobre 2020, transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Sur une liste de quarante-quatre (44) magistrats, soumis à la certification, près de la moitié (19 au total) n’ont pas passé l’épreuve, suivant le rapport de certification, en date du 26 octobre 2020 du Cspj, cité par la Fjkl.
Faux, falsification de documents publics, rançonnement des justiciables, abus d’autorité, détournement de biens publics, menaces de mort, disparition de dossiers, falsification de licences en droit, faux certificats de baccalauréat, viol sur mineur, complicité de viol sur mineur, pots-de-vin, complicité de vols de bœufs des paysans, détournement de corps du délit, fabrication de faux jugements, utilisation de corps du délit, corruption, association avec des délinquants notoires, sont les motifs retenus contre les magistrats, non certifiés par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire.
La Fondasyon je klere encourage le Cspj à continuer d’épurer la magistrature haïtienne « des violeurs, faussaires, corrompus et délinquants de tous poils ».
Obligation est faite à toute citoyenne et à tout citoyen ou toute institution de dénoncer, par-devant les autorités de poursuite, les personnes, sur qui pèsent de graves présomptions de perpétration de crimes ou de délits, rappelle la Fjkl, qui recommande au Cspj de continuer à garder à l’œil les magistrats certifiés, pour que la certification soit un processus permanent et non ponctuel. [emb rc apr 30/10/2020 13:55]