P-au-P, 1er sept. 2020 [AlterPresse] --- L’assassinat, le 28 août 2020, du bâtonnier de l’ordre des avocates et avocats de Port-au-Prince, Me. Monferrier Dorval, doit servir de déclic pour lutter contre les actes de criminalité, qui ne cessent point de semer le deuil dans les familles haïtiennes, souhaitent plusieurs organisations sociales.
Le moment est arrivé pour qu’il y ait un faisceau, un élan national auprès de toutes celles et de tous ceux, qui portent le poids du banditisme d’État, affirme Nou p ap dòmi, dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Il faut qu’il y ait, en ce sens, une concertation pour une réaction citoyenne face à ce train de la mort, estime le regroupement de citoyennes et de citoyens, qui apporte son support à tout mouvement visant à réagir et stopper cette banalisation de la vie dans le pays.
« La mort de Me. Dorval doit nous réveiller, nous interpeller et nous porter à agir pour la sauvegarde de notre patrie commune », souligne l’Initiative de la société civile (Isc), dans une note dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Avec ce meurtre horrible, c’est un symbole qui a été détruit, le droit qui a été abattu et la justice qui a été assassinée. Les bandits ne reculent devant aucune valeur, condamne l’Isc.
« La violence s’impose, comme le seul moyen le plus sûr d’accéder au pouvoir économique et politique ».
L’assassinat de Me. Monferrier Dorval est un « crime crapuleux, odieux, gratuit, condamnable », une perte énorme pour l’intelligentsia haïtienne, pour l’université et pour le pays, exprime, de son côté, la Conférence des recteurs et présidents d’universités haïtiennes (Corpuha)
Haïti a tant de besoin de ses filles et fils, quel que soit leur credo politique pour résoudre les problèmes auxquels la patrie fait face. [mj emb rc apr 01/09/2020 15:55]