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Droits humains : Vives préoccupations des États-Unis face aux pertes en vies humaines, liées aux violences des gangs armés en Haïti

P-au-P, 06 août 2020 [AlterPresse] --- Les États-Unis d’Amérique exhortent le gouvernement haïtien à lutter contre la prolifération des gangs armés dans le pays, en vue de protéger les populations les plus vulnérables.

Le gouvernement étasunien se dit profondément préoccupé par les pertes en vies humaines, liées aux violences des gangs armés en Haïti, particulièrement dans les communautés marginalisées comme Cité Soleil, La Saline, Bel Air, Martissant et Village de Dieu, dans un communiqué de presse, en date du mercredi 5 août 2020, transmis à l’agence en ligne AlterPresse.

« Les gangs armés violent systématiquement les droits humains des habitantes et habitants de ces communautés ».

Le gouvernement étasunien réitère la nécessité pour le régime politique au pouvoir d’enquêter sur ces violations systématiques des droits humains et de poursuivre les responsables de ces actes de violences, liées aux gangs armés.

La Police nationale d’Haïti (Pnh) ne pourra pas remplir correctement sa mission de sécurité publique, pour protéger les citoyennes et citoyens, s’il n’y a pas de financements appropriés et suffisants, estiment les États-Unis, soulignant combien la Pnh continue à faire face à des pressions opérationnelles croissantes et à des contraintes d’ordre budgétaire.

Ils lancent un appel à la reddition de comptes pour les cas de violation de droits humains et de corruption en Haïti, qui entravent les objectifs de développement du pays et les aspirations du peuple haïtien à une vie meilleure pendant bien trop longtemps.

« Les actes de banditisme perpétrés, dans le pays, nous attristent tous profondément », a écrit, dans un tweet publié le 5 août 2020, le président Jovenel Moïse, indiquant, une énième fois, avoir passé des instructions formelles aux autorités compétentes, afin de renforcer les mesures de sécurité et de sévir contre les éventuels coupables de ces actes ignobles.

Pour le premier semestre de l’année 2020, la Commission épiscopale nationale (catholique romaine) Justice et Paix (Ce-Jilap) a enregistré 243 personnes mortes, dans les violences perpétrées dans l’aire métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince. [mj emb rc apr 05/07/2020 11:30]