P-au-P, 14 juill. 2020 [AlterPresse] --- L’Office de la protection de la citoyenne et du citoyen (Opc) déclare condamner sans réserve les actes de violences policières, sur les organisatrices et organisateurs des deux rassemblements, les lundi 29 juin et 6 juillet 2020, devant les locaux du Ministère de la justice et de la sécurité publique, dans une prise de position dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Ces violations, enregistrées dans le pays, sont contraires à la démocratie et au respect des droits humains, à la Constitution haïtienne et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifiés par le pays, souligne l’Opc, en réponse à une correspondance en date du 9 juillet 2020, du regroupement citoyen Nou p ap dòmi.
Au-delà de ces dénonciations, l’Opc envisage de signifier au chef du gouvernement de facto, Joseph Jouthe, sa préoccupation par rapport à l’exercice des droits civils et politiques en Haïti.
La structure citoyenne Nou p ap dòmi avait interpellé l’Opc sur les répressions policières, perpétrées contre des citoyennes et citoyens, lors des rassemblements organisés, les lundis 29 juin et 6 juillet 2020, contre l’insécurité, l’impunité et la corruption dans le pays.
Une répression « sauvage » a été exercée par plusieurs unités, dites spécialisées de
la Police nationale d’Haïti (Pnh), contre de paisibles citoyennes et citoyens, qui prenaient part à ces mouvements de protestation, avait dénoncé Nou p ap dòmi. [emb rc apr 15/07/2020 12:50]