P-au-P, 19 juin 2020 [AlterPresse] --- Devant les locaux, à Delmas, de l’école Saint Léonard, dont elle était la directrice, plusieurs proches, amies et amis, éducatrices et éducateurs se sont réunis, ce vendredi 19 juin 2020, pour honorer la mémoire de l’éducatrice de carrière Farah Martine Lhérisson, également écrivaine, assassinée par balles, avec son mari, Lavoisier Lamothe, dans la soirée du lundi 15 juin 2020, à leur domicile à Péguyville (Petionville).
Des gerbes de fleurs ont été déposées par des proches et amis, devant l’entrée du Collège Saint Léonard, en signe de solidarité à la famille éplorée, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Des moments de prière spéciale, suivie de chants de réconfort, ont eu lieu en hommage à la défunte.
Plusieurs des personnes présentes n’ont pas pu contenir leurs larmes, lors de cette activité d’hommage, visant à souligner l’action de l’éducatrice Farah-Martine Lhérisson, qui a contribué à faire avancer la cause de l’éducation.
Farah Martine Lhérisson était l’une des personnalités les plus dévouées à la cause de l’éducation, a exprimé l’Association professionnelle d’écoles privées (Apep), initiatrice de l’activité d’hommage posthume de ce vendre 19 juin 2020, à l’endroit de la défunte.
Cet assassinat, perpétré dans la soirée du lundi 15 juin 2020, constitue un acte « crapuleux, révoltant et criminel », a dénoncé, de son côté, le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp).
L’éducatrice Farah Martine Lhérisson et son époux Lavoisier Lamothe ont été assassinés par balles, en leur résidence à Péguyville, dans la commune de Pétionville (à l’est de la capitale, Port-au-Prince). [emb rc apr 19/06/2020 10:45]
Consulter +
