P-au-P, 05 juin 2020 [AlterPresse] --- Le président Jovenel Moise voudrait, à tout prix, contraindre les citoyennes et citoyens haïtiens à accepter le prolongement de son mandat, qui doit arriver à terme le 7 février 2021, condamne l’organisation New england human rights (Nehro).
Jovenel Moïse a installé, dans le pays, un pouvoir autocratique, qui exécute sa volonté de manière implacable, fustige la Nehro, dans une correspondance adressée à la présidente de la chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
New england human rights critique le soutien des États-Unis au gouvernement haïtien, en dépit de sa gestion impopulaire et de ses atrocités commises, dont les crimes, arrestations et persécutions orchestrées contre des opposants politiques.
Plusieurs organismes de droits humains et de la société civile ont exprimé leur consternation, face à la position du secrétaire général de l’Organisation des États américains (Oea), l’Uruguayen Luis Leonardo Almagro Lemes, dans laquelle il affirme que « le mandat du président Jovenel Moïse arrivera à terme le 7 février 2022 ».
Le mandat de Jovenel Moïse, actuellement en fonction, prend fin inévitablement le 7 février 2021, au lieu du 7 février 2022, ont rappelé ces organisations de droits humains et de la société civile. [dj emb rc apr 05/06/2020 14:35]