P-au-P, 04 mai 2020 [AlterPresse] --- Les journalistes continuent d’être victimes, physiquement et moralement, notamment pendant la période de la pandémie de Covid-19 (le nouveau coronavirus) en Haïti, dénonce le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (Cardh), dans un communiqué transmis à l’agence en ligne AlterPresse.
Le couvre-feu illégal et arbitraire, instauré par l’administration Moïse-Jouthe, aggrave la situation de violations de la liberté de la presse, critique le Cardh, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée, le 3 mai 2020, autour du thème « journalisme sans crainte ni complaisance ».
Les dispositions restrictives de libertés doivent se conformer à des fondamentaux obligatoires, surtout l’adoption d’un texte juridique les justifiant ainsi que leur portée temporelle, leurs limites et les sanctions aux contrevenantes et contrevenants, fait remarquer le Cardh.
L’organisme de défense des droits humains qualifie l’administration Moise/Jouthe de « prédatrice » des droits humains et des libertés fondamentales.
Pendant la pandémie de Covid-19, depuis la confirmation officielle des 2 premiers cas d’infection au nouveau coronavirus, le 19 mars 2020, au moins trois journalistes ont été victimes d’abus.
« Le cas le plus révoltant est celui de Georges Emmanuel Allen, gravement et lâchement battu et humilié par des policiers et agents, attachés au Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales (Mict), dans la nuit du mardi 28 avril 2020, en présence de son confrère et responsable de SOS journalistes, Guyler C. Delva ». [emb rc apr 04/05/2020 15:50]