P-au-P, 29 avril 2020 [AlterPresse] --- Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) appelle le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj) à prendre toutes les mesures nécessaires, en vue de permettre à la Cour d’appel de Port-au-Prince de reprendre ses activités.
« Depuis la fin de l’année 2019, la Cour d’appel de Port-au-Prince ne fonctionne pas, en raison de l’insécurité chronique, qui sévit à l’avenue Truman » (Bicentenaire), au centre-ville de Port-au-Prince, rappelle le Rnddh, dans une lettre adressée au Cspj, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Le Rnddh souligne combien cette situation constitue un blocage, tant pour les justiciables que pour les magistrats, ainsi que pour tout le personnel, affecté auprès de la Cour d’appel de Port-au-Prince.
« Les recours augmentent inexorablement », sans que les juges ne puissent pas s’y pencher.
Le Rnddh appelle le Cspj à diligenter les démarches, en vue de doter le nouveau local, loué pour relocaliser la Cour d’appel de Port-au-Prince - situé à Pacot (Port-au-Prince) et dont les clés ont été remises au Cspj -, d’équipements adéquats pour la reprise immédiate des activités de la Cour d’appel, dans l’intérêt de la société haïtienne. [emb rc apr 29/04/2020 16:30]