P-au-P, 29 avril 2020 [AlterPresse] --- L’Office de la protection de la citoyenne et du citoyen (Opc) condamne les brutalités policières, dont a été victime le journaliste Georges Emmanuel Allen de la Radio Télé Vision Caraïbes (Rtvc), dans la nuit du mardi 28 avril 2020, à Delmas 33 dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
L’Opc exige, des autorités, le respect scrupuleux des droits fondamentaux de la personne humaine, en cette période de confinement.
Il les exhorte également à éviter toutes actions ou décisions, susceptibles de nuire à la liberté de la presse et à l’exercice des droits humains.
Environ une dizaine de policiers nationaux agresseurs ont reproché au journaliste Georges Allen d’avoir violé le couvre-feu, instauré par le gouvernement de facto de Joseph Jouthe, depuis le vendredi 20 mars 2020, après la confirmation officielle des 2 premiers cas d’infection au Covid-19, sur le territoire national.
L’Opc critique la lenteur de l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IgPnh) à mener des enquêtes, afin d’identifier les policiers fautifs d’agressions physiques et verbales, sur des citoyennes et citoyens, et de les sanctionner conformément au code de déontologie de l’institution policière et à la Constitution.
« Aucune conclusion de rapport d’enquête n’est rendue publique sur les agressions, subies par le sénateur Kedlaire Augustin (le jeudi 12 mars 2020), par l’artiste musical Jean Jean Roosevelt (le vendredi 3 avril 2020) et par une travailleuse de sexe, battue et humiliée dans l’aire du Champ de Mars (principle place publique dans la capitale, Port-au-Prince), le vendredi 3 avril 2020 », déplore l’Office de la protection de la citoyenne et du citoyen. [emb rc apr 29/04/2020 15:40]