P-au-P, 24 mars 2020 [AlterPresse] --- Le poète et parolier Jean-Claude Martineau invite la population à ne pas recourir à la violence, contre les personnes infectées par la pandémie du Covid-19, mais, de préférence, à se confier à la science, dans une interview accordée à AlterRadio/AlterPresse.
Cet appel fait suite aux attaques de certaines personnes, dans la population, contre le professeur Nelson Bellamy, de l’Université de Limonade (Nord), après qu’il a affirmé s’être mis en quarantaine volontaire, pour avoir ressenti des symptômes semblables à ceux du Covid-19.
Aucun des pays touchés n’a opté pour la mort des personnes contaminées, afin de s’en débarrasser du virus. Mais plutôt, ils font des recherches pour trouver des solutions, souligne Martineau.
« Ces gens n’ont pas assez d’informations. Ils ont agi par ignorance. Nous ne devrions pas nous comporter en sauvage, en cherchant à tuer les personnes, qui ont besoin de notre aide », déplore-t-il, tout en appelant à la solidarité.
Le professeur Nelson Bellamy a fait preuve de solidarité, en cherchant à éviter de contaminer d’autres personnes. Sa récompense ne devrait nullement être la mort, souligne Jean-Claude Martineau.
« Pour masquer l’absence de plan et de structures, capables d’affronter l’épidémie du nouveau coronavirus, le « premier ministre » choisit la diversion politique », a déclaré le professeur Nelson Bellamy, dans une note de protestation, en réponse à une intervention médiatique du chef du gouvernement.
Le professeur voulait faire le « buzz », en annonçant être contaminé par le Covid-19, avait laissé entendre le premier ministre irrégulier du 4 mars 2020, Joseph Jouthe, lors d’une conférence de presse, le vendredi 20 mars 2020.
« Je croyais avoir agi avec responsabilité et été dans la ligne du rapport citoyen, que j’ai toujours développé avec mon pays. Mais, les institutions de l’Etat m’ont abandonné. L’ignorance, la misère et la violence, laissées comme les seules consolations à la très grande majorité du peuple, ont triomphé. L’ignorance et la misère engendrent la peur et la violence : c’est une leçon de réalité, qui vit, désormais, dans mon corps et dans ma chair », exprime Bellamy. [mj emb rc apr 24/03/2020 15:15]