P-au-P, 23 janv. 2020 [AlterPresse] --- La Commission interaméricaine de droits humains (Cidh) souhaite une reprise du dialogue politique en Haïti, « élément clé », dit-elle, « pour préserver les institutions démocratiques et éviter le risque d’immobilisme ».
La Cidh demande, à l’État haïtien et à ses différentes forces politiques, de faire des efforts, pour renforcer les institutions et assurer l’indépendance et l’équilibre des pouvoirs, dans une note en date du 22 janvier 2020, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
La Cidh met en relief la nécessité de mettre en évidence la relation profonde entre le respect des droits humains et la démocratie.
« Les États ont la responsabilité de maintenir les droits et garanties, inhérents à l’État démocratique pour les populations sous leur juridiction. », rappelle-t-elle.
La structure interaméricaine de droits humains poursuivra et intensifiera ses activités de suivi de la situation, à laquelle le pays est également confronté, déclare le rapporteur de la Cidh pour Haïti, le commissaire du Guatemala Edgar Stuardo Ralón Orellana.
La Cidh rappelle à l’État sa mission de prévention de toutes sortes de violences dans le pays.
Le parti politique Aksyon pou konstwi yon Ayiti òganize (Akao) et le Secteur dit démocratique et populaire ont lancé une mise en garde à toutes celles et et tous ceux, qui auraient l’intention d’entamer des négociations avec le président Jovenel Moise, en vue de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
« Toute participation, dans un gouvernement d’union nationale avec Jovenel Moïse, sera considérée comme un acte de trahison politique par le peuple Haïtien », a affirmé Me. Michel André, porte-parole du Secteur dit démocratique et populaire. [dj emb rc apr 23/01/2020 13:10]