P-au-P, 07 janv. 2020 [AlterPresse] --- Le dialogue pourrait être une meilleure stratégie pour forcer le président Jovenel Moïse à quitter le pouvoir, estime le parti politique dénommé Mouvman twazyèm vwa (Mtv), dans une note de presse, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Pour que ce dialogue soit effectif, il faut que le pouvoir cesse d’utiliser les forces de police et la justice à des fins de persécutions politiques, soutient le parti politique Mouvman twazyèm vwa, présidé par l’entrepreneur Réginald Boulos.
Plusieurs organisations de droits humains ont élevé la voix pour dénoncer la répression des agents de la police nationale sur la population, particulièrement durant les récentes mobilisations populaires (de septembre à novembre 2019), visant à exiger la démission du régime politique tèt kale en place.
Le samedi 14 décembre 2019, des agents de la Pnh ont tenté de perquisitionner, les domiciles du vice-président de la compagnie de production d’électricité Société générale d’énergie S.A. (Sogener), Dimitri Vorbe, et de la veuve de l’ex-président René Préval, Elisabeth Débrosse, les deux accusés par Jovenel Moïse « de surfacturation » dans des factures d’électricité, produites par la Sogener pour la compagnie publique Electricit é d’Haïti.
Cette tentative de perquisition des domiciles de Vorbe et de Débrosse serait illégale, avait dénoncé l’un des avocats du gouvernement démissionnaire, Me Newton Saint-Juste.
Dans sa note de presse, le parti politique Mouvman twazyèm vwa souligne également la nécessité de libérer sans conditions tous les prisonniers politiques, tout en se disant contre toutes négociations fallacieuses et tout dialogue manipulatoire. [mj emb rc apr 07/01/2020 16:15]