P-au-P, 20 déc. 2019 [AlterPresse] --- « Révolution haïtienne » est le thème de la sixième édition de la Ghetto Biennale 2019, déroulée, du samedi 14 au vendredi 20 décembre 2019, à Port-au-Prince, et pendant laquelle des artistes haïtiens et étrangers ont mis en exergue leurs performances artistiques, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
La sixième édition de cette grande manifestation culturelle a réuni, entre autres, des artistes suisses, qui ont présenté des œuvres, comme Dambala, avec des pièces de monnaie haïtienne, aujourd’hui appelées adoken.
Pour leur part, des artistes portoricains ont réalisé des mosaïques, alors qu’un artiste dominicain a exposé une œuvre en céramique, représentant une île traduisant le rapport entre Haïti et la République Dominicaine.
Les artistes haïtiens ont, de leur côté, peint des tableaux, fabriqué des sculptures et d’autres œuvres, créées à partir de ferrailles, de débris de véhicules, d’ustensiles et de marmites.
« Cette activité a été une occasion pour beaucoup d’artistes haïtiens de faire des échanges avec des artistes étrangers, de vendre quelques œuvres et de tisser des liens », affirme le plasticien Jean-Robert Alexis.
Des performances, des ateliers et des projections ont également eu lieu, lors de la 6e édition de la Ghetto Biennale 2019.
Avant l’ouverture au grand public, des participantes et participants à l’événement ont passé pas moins de dix jours et jusqu’à trois semaines en Haïti, avant de présenter leurs travaux dans le quartier.
Comme exigences pour participer à l’activité, les organisateurs ont demandé, aux candidates et candidats à la Ghetto Biennale 2019, de fournir un résumé écrit, en 500 mots maximum, de leurs propositions de projets, couvrant le contexte conceptuel, la méthodologie et une stratégie de production et d’exposition pour l’œuvre proposée.
La vie urbaine était le thème, en décembre 2017, également à Port-au-Prince, de la 5e édition de la Ghetto Biennale. [dj emb rc apr 20/12/2019 15:30]