P-au-P, 21 nov. 2019 [AlterPresse] --- Le conseil de direction de l’École normale supérieure (Ens) de l’Université d’Haïti (Ueh) élève sa voix contre l’attaque armée, perpétrée, le mardi 19 novembre 2019, contre le portail principal de la faculté, par des agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (Usgpn).
Ces agents de l’Usgpn ont tiré à hauteur de personne, en direction des étudiantes et étudiants de l’Ens, qui réclamaient, lors d’un mouvement de protestations, leur dû au Ministère de l’ éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp), dans le cadre du stage académique 2018-2019, dénonce-t-il, dans une note, rendue publique le mercredi 20 novembre 2019 et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Cette action, d’une gravité extrême, d’agents de l’Usgpn a mis en danger la vie de toutes les composantes de l’école : membres du personnel, étudiantes et étudiants, professeurs et les gens du voisinage, critiquent les responsables de l’Ens, tout en exigeant l’ouverture d’une enquête sur cet acte odieux.
Tout en appelant la police judiciaire à prendre ses responsabilités, le conseil de direction de l’Ens annonce le dépôt d’une plainte, en ce sens.
Depuis l’intensification, le dimanche 15 septembre 2019, des mouvements de protestations pour réclamer la démission de Jovenel Moïse de la présidence politique, plusieurs actes de vandalismes sont commis contre des institutions privées et publiques du pays.
Dans un communiqué, le gouvernement haïtien, démissionnaire depuis le 18 mars 2019, a dénoncé les actes de vandalisme, enregistrés, ces derniers jours, contre les écoles, les églises et institutions publiques et privées du pays.
Le gouvernement démissionnaire a également condamné l’incendie du Bureau électoral départemental (Bed) du Nord, et le badigeonnage, par des matières fécales, de l’Église Baptiste de Quartier Morin et du Collège Canapé Vert à Port-au-Prince. [emb rc apr 21/11/2019 16:00]