P-au-P, 06 nov. 2019 [AlterPresse] --- Alors qu’il n’est pas en mesure d’annoncer une réouverture des classes, suspendues depuis début septembre 2019, le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp) met en garde les directions d’écoles, qui réclameraient de l’argent aux parents pour un service non fourni, dans un communiqué, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Le Menfp indique avoir été alerté, « par de nombreux parents, sur les réclamations, venant de certaines directions d’écoles et exigeant un paiement pour les élèves, en dépit du service non fourni par ces établissements scolaires ».
« Une telle attitude est contraire aux normes et à l’éthique de fonctionnement d’une école », critique le Menfp.
« Ces directions d’écoles ne se soucient pas de la protection des enfants, ni de la lutte visant à créer de meilleures conditions d’apprentissage. Ils ne pensent plutôt qu’à remplir leurs poches », réagit le coordonnateur général de l’Union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh), Josué Mérilien, lors d’une conférence de presse, ce mercredi 6 novembre 2019, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
L’Unnoh en profite pour appeler les enseignantes et enseignants, ainsi que les parents d’élèves à intensifier la mobilisation visant à exiger la démission du président Jovenel Moïse.
Après une ouverture timide, voire manquée des classes, le lundi 9 septembre 2019, les activités scolaires demeurent paralysées, depuis lors, sur le territoire national, en Haïti, suite à des mouvements de protestations visant à exiger la démission de Jovenel Moïse de la présidence politique. [mj emb rc apr 06/11/2019 16:20]