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Haïti-Crise : Nou p ap konplis dénonce les actes de répression de la police nationale contre les manifestants et travailleurs de la presse

P-au-P, 06 nov. 2019 [AlterPresse] --- La structure citoyenne Nou p ap konplis condamne les actes de répression violente de la Police nationale d’Haïti (Pnh) contre les manifestantes et manifestants, qui réclament la démission du président Jovenel Moïse, ainsi que contre les travailleuses et travailleurs de presse.

Plusieurs journalistes sont violemment agressés par des agents de la Pnh et des individus non identifiés, déplore Nou p ap konplis, dans une note en date du 5 novembre 2019, transmise à l’agence en ligne AlterPresse.

Nou p ap konplis cite, en exemples, les cas du journaliste Ronald Kenny Petit Frère de Radio Signal fm, tabassé par des agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (Usgpn), de la journaliste Lunie Joseph et de son collègue Robest Dimanche de Radio Zénith Fm, les deux victimes d’agressions verbales et physiques de la part de policiers nationaux, ces derniers temps.

Le journaliste Franciyou Germain de Mag Haïti a été violemment frappé par des individus non identifiés.

La structure Nou p ap konplis critique l’indifférence, affichée par l’inspection générale de la Pnh (Igpnh) et le directeur général de l’institution policière, Rameau Normil, en dépit de ces bavures policières sans cesse dénoncées.

La violence, la répression et l’intimidation ne sauraient, en aucun cas, empêcher le peuple haïtien d’obtenir la démission de Jovenel Moïse, soutient la structure Nou p ap konplis.

Des rencontres sont programmées, ce jeudi 7 novembre 2019, entre la structure « Passerelle », l’Alternative consensuelle pour la refondation d’Haïti, le regroupement politique Mache Kontre, le parti politique Fanmi lavalas, des représentantes et représentants de différentes organisations de la société, en vue de trouver un accord politique, pour une issue à la crise actuelle. [emb rc apr 06/11/2019 14:10]