P-au-P, 30 oct. 2019 [AlterPresse] --- 50 journalistes haïtiens seraient victimes d’actes de violences, d’assassinats et de menaces de mort, ces derniers temps, dénombre la Fédération de la presse haïtienne (Fph).
« 50 journalistes haïtiens ont subi une répression inacceptable. Certains ont été tués, blessés, ou reçu des menaces de mort de membres zélés du gouvernement ou inquiétés par des secteurs de l’opposition démocratique », déplore la Fph, dans une note, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
La Fph a dénombré 7 journalistes victimes, dont Dieunalio Chéry, journaliste de Associated Press, blessé par balle le 23 septembre 2019, au parlement, dans le département de l’Ouest, où se trouve la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.
13 journalistes ont été inquiétés dans le département de l’Artibonite, entre autres.
5 journalistes ont été victimes de la répression au Cap-Haïtien (Nord).
5 journalistes ont été inquiétés durant les derniers jours de crise, dans le Nord-Ouest.
3 journalistes ont subi des actes de répression dans le Nord-Est.
4 journalistes, dont Néhémie Joseph, journaliste de Radio Panic Fm et correspondant de Radio Méga à Mirebalais, a été assassiné, dans l’après-midi du jeudi 10 octobre 2019, dans cette ville du Plateau central, à cause de ses positions contre le régime politique en place.
Les funérailles du journaliste Néhémie Joseph sont prévues, le samedi 2 novembre 2019, à Mirebalais.
3 journalistes victimes ont été enregistrés dans le département du Sud.
1 journaliste victime a été recensé dans la ville de Miragoane, dans le département des Nippes.
Une commission d’enquête, devant documenter les faits, relatifs à chaque cas de victime de la répression dans la presse, a été créée, fait savoir la Fédération de la presse haïtienne, qui regroupe plusieurs associations de presse dans 9 départements géographiques en Haïti. [emb rc apr 30/10/2019 16:10]
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