P-au-P, 07 oct. 2019 [AlterPresse] --- La Mission des Nations unies pour l’appui à la justice en Haïti (Minujusth) se dit « prête à soutenir des solutions pacifiques, conçues par les Haïtiens, pour résoudre la crise politique », dans le respect des normes démocratiques et des principes des droits humains.
Tout en se disant attentive aux revendications des différents secteurs de la société, la Minujusth exprime ses profondes préoccupations, face à l’impact de la crise politique prolongée sur les Haïtiennes et Haïtiens, dans un communiqué de presse, en date du dimanche 6 octobre 2019, transmis à l’agence en ligne AlterPresse
Les autorités ainsi que tous les protagonistes doivent s’abstenir de toute violence, s’assurer du fonctionnement normal des écoles, des hôpitaux et des services d’urgence, et permettre aux actrices et acteurs humanitaires d’assister les populations les plus vulnérables, souhaite la Minujusth.
Des milliers de manifestantes et manifestants ont défilé, le vendredi 4 octobre 2019, dans les rues de la capitale, Port-au-Prince, et dans plusieurs villes en province, à l’appel de l’opposition politique, en vue d’exiger le départ du président Jovenel Moïse.
Les manifestantes et manifestants s’ étaient rendus devant les locaux de l’Organisation des Nations unies (Onu) en Haïti, situés à Clercine (vers le nord-est de la capitale), où une lettre a été adressée, par des représentants de l’opposition, au secrétaire général de l’Onu, le Portugais Antonio Guterres.
Le document a été signé par sept sénateurs, trois députés, et deux maires.
Dans son message écrit, l’opposition a appelé la communauté internationale à travers l’Onu à entendre le cri de la population qui réclame la démission de Jovenel Moïse.
Les mouvements de protestations antigouvernementales paralysent les activités globales, sur le territoire national, depuis le dimanche 15 septembre 2019. [emb rc apr 07/10/2019 11:55]
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