P-au-P, 24 sept. 2019 [AlterPresse] --- Le président du sénat, Carl Murat Cantave, et le porte-parole de la Police nationale d’Haïti (Pnh), Michel-Ange Louis-Jeune, s’accusent, l’un l’autre, d’être responsable de la séance, avortée, le lundi 23 septembre 2019, au sénat, visant à la ratification de la politique générale du premier ministre nommé Fritz William Michel, selon les informations rassemblées par l’ageence en ligne AlterPresse.
La Pnh n’aurait pas su honorer ses engagements d’assurer la sécurité au parlement, lors de cette séance, critique Cantave, dans la presse.
Les instructions du directeur général a.i. de l’institution policière, Rameau Normil, n’auraient pas été suivies par la direction de la police administrative, déplore Cantave.
Dans la matinée du lundi 23 septembre 2019, un groupe de manifestants, très hostiles aux sénateurs proches du pouvoir, ont envahi l’enceinte du parlement, dans l’objectif de faire échec à la séance programmée, créant de vives tensions.
Le sénateur Jean Marie Ralph Féthière (Nord) a dégainé son arme et a tiré pour disperser ces manifestants sur la cour du parlement.
Deux personnes ont été blessées par balle, dont un photojournaliste d’Associated Press, Dieu Nalio Chéry et un employé du parlement, Léon Leblanc, sute à des tirs du parlementaire Féthière.
Les actions de certains sénateurs seraient à l’origine des incidents malheureux, survenus au parlement, réagit, pour sa part, le porte-parole de la Pnh, Michel-Ange Louis-Jeune.
Louis-Jeune souligne certains manquements, en termes de leadership, au niveau du grand corps.
Les forces de l’ordre n’ont pas la mission de perquisitionner le véhicule d’un sénateur, ni d’empêcher qu’ils se fassent accompagner de sympathisants au parlement, fait remarquer Michel-Ange Louis-Jeune. [emb rc apr 24/09/2019 15:10]