P-au-P, 30 août 2019 [AlterPresse] --- La plateforme Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) appelle à la mise en place de vrais programmes socio-économiques « afin d’encourager les Haïtiennes et Haïtiens à cesser de risquer leur vie dans des voyages clandestins et incertains en haute mer ».
Elle exprime ses inquiétudes face aux conditions, dans lesquelles les filles et fils d’Haïti continuent de fuir leur pays en quête d’un mieux-être, dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Cet appel est lancé suite à l’interception, le 25 août 2019, en haute mer, d’une centaine de migrantes et migrants haïtiens, dont 78 hommes, 15 femmes et 7 enfants, par les autorités bahaméennes.
Ces migrantes et migrants clandestins, qui se trouvaient à bord d’une petite embarcation de fortune, tentaient d’entrer clandestinement aux Bahamas, indique un communiqué, publié par les autorités de cet archipel britannique, en date du 27 août 2019.
Ils ont été appréhendés, par la Force de défense royale des Bahamas (Rbdf), à 27 kilomètres au nord-ouest de Highborne Cay, dans le district de Great Exuma (la plus grande des îles des Bahamas, avec une longueur de plus de 60 km pour une superficie de 72 km2 ).
Remis au département de l’immigration bahaméenne, ils ont été conduits au centre de détention Carmichael de Nassau, avant d’être déportés en Haïti.
Depuis le début de l’année 2019, plus de 400 migrantes et migrants haïtiens, qui tentaient d’entrer sur les îles britanniques, avaient été arrêtés et reconduits en Haïti.
Mi-août 2019, les autorités bahaméennes avaient annoncé une suspension temporaire de visas pour les ressortissantes et ressortissants d’Haïti. [emb rc apr 30/08/2019 16:00]