P-au-P, 29 août 2019 [AlterPresse] --- « Nous avons ras-le-bol de l’insécurité, de compter les cadavres et la division », lit-on sur des pancartes, brandies, ce jeudi 29 août 2019, par plusieurs dizaines d’habitantes et d’habitants très en colère à Carrefour (municipalité au sud de la capitale), a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Devant la garde côtière haïtienne (plus connue sous le nom de « marine haïtienne »), ces protestatares exprimaient leur désapprobation du climat d’insécurité, dont les conséquences demeurent incalculables sur la vie de celles et de ceux, qui résident dans la périphérie sud de Port-au-Prince et/ou qui doivent emprunter la voie de la route nationale No.2, devenue de plus en plus traumatisante, en passant par le quartier de Martissant.
Le rassemblement citoyen du 29 août 2019 à Carrefour était une autre manière d’exiger l’adoption de dispositions institutionnelles adéquates, pour lutter contre l’insécurité grandissante et mettre fin au cycle infernal de personnes abattues par balles, en divers points du territoire national.
Dans une note en date du jeudi 28 août 2019, la mairie de Carrefour a appelé les institutions de la zone à profiter de cette activité pour réfléchir sur l’insécurité généralisée.
Elle avait condamné le laxisme des autorités du pouvoir central, face à la recrudescence de l’insécurité, notamment au sud de la capitale, Port-au-Prince, au niveau de Martissant du Bicentenaire (centre-ville de la capitale) et de ses environs.
Cette situation d’insécurité traumatisante a des retombées négatives sur le fonctionnement des activités économiques, dans la périphérie sud de Port-au-Prince, en particulier dans la municipalité de Carrefour. [emb rc apr 29/08/2019 13:45]