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Politique : Le secrétariat d’État à la sécurité publique promet des dispositions pour contrer l’insécurité en Haïti

P-au-P, 15 juil. 2019 [AlterPresse] --- Dans l’objectif de faire face à l’insécurité, au banditisme armé, qui s’étend à travers le territoire national, en Haïti, plusieurs agents d’unités spécialisées et des chars blindés seront déployés dans les quartiers réputés chauds de Port-au-Prince et des villes de provinces, informe le secrétaire d’État à la sécurité publique, Ronsard St-Cyr, lors d’une conférence de presse, ce lundi 15 juillet 2019, selon les données recueillies par l’agence en ligne AlterPresse.

Les bandits armés sèment, de plus en plus, la terreur en Haïti, notamment à Port-au-Prince et dans le département de l’Artibonite, où un puissant chef de gang, Arnel Joseph, recherché, depuis novembre 2018, par la Police nationale d’Haïti (Pnh), est allé se réfugier.

C’est, avec le cœur serré, rempli d’anxiété, que les habitants et habitants se déplacent, ces jours-ci, à travers le territoire national, tant les manœuvres de gangs armés peuvent surgir à n’importe quel moment et partout, sans aucune disposition de prévention de la justice et de la police.

Quoi qu’il en soit, quatre (4) présumés bandits, qui seraient impliqués dans les derniers actes de violences, perpétrées, le 10 juillet 2019, dans le quartier « La Saline », ont été arrêtés, indique St-Cyr, appelant la population à collaborer avec les forces de l’ordre.

Au moins 4 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, lors d’affrontements entre gangs armés, le mercredi 10 juillet 2019, à La Saline.

Une tuerie, commise les 1er et 13 novembre 2018, dans le quartier de La Saline (Port-au-Prince), avait fait au moins 71 morts, selon un rapport publié, par le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), le jeudi 20 décembre 2018.

Dans un bilan partiel, la Mission des Nations unies pour l’appui à la justice en Haïti (Minujusth) avait, pour sa part, enregistré 26 morts, 3 blessés, 2 survivantes de viol et 12 personnes portées disparues à La Saline.

Plus de 70 personnes, dont des autorités étatiques et deux anciens policiers nationaux, devraient être arrêtées pour « actes répréhensibles », liés à la tuerie, perpétrée le 13 novembre 2018, au quartier La Saline, avait recommandé une enquête interne de la Direction centrale de la police judiciaire (Dcpj). [emb rc apr 15/07/2019 16:50]