P-au-P, 1er juil. 2019 [AlterPresse] --- Le pouvoir de transition, qui prendrait place après une démission éventuelle du président Jovenel Moïse, devrait s’inscrire dans une démarche de rupture totale avec les mauvaises pratiques politiques, économiques et sociales du passé.
C’est ce qui ressort d’un document de proposition, présenté à la presse par le groupe des petrochallengers Nou p ap dòmi, et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
La transition devrait rompre avec la politique « anti-peuple », « anti-démocratique », « antirépublicaine », souligne la structure Nou p ap dòmi, tout en appelant à mettre en place des balises, pouvant empêcher toute ingérence des pays étrangers dans les affaires internes en Haïti.
La structure Nou p ap dòmi exige un redressement dans l’administration publique en Haïti, par l’établissement et l’indépendance de la justice, partout sur le territoire national.
Les valeurs démocratiques et républicaines devraient également être assurées au sein des institutions étatiques, à travers cette nouvelle transition, qui doit garantir « la parité de la représentation des femmes et encourager la participation des jeunes ».
La structure Nou p ap domi plaide en faveur d’une nouvelle réorientation économique, consistant en une répartition des richesses du pays et l’accessibilité des biens et services à la population.
Elle recommande de faciliter les investissements, pour la création d’emplois, tout en insistant sur la nécessité d’avoir une discipline dans les dépenses et la gestion de l’État. [mj emb rc apr 1er/07/2019 11:45]