P-au-P, 26 juin 2019 [AlterPresse] --- « La recherche de solutions à l’impasse politique et socio-économique actuelle en Haïti devrait être un processus, dirigé par les Haïtiennes et Haïtiens », souligne la sous-secrétaire adjointe principale au Bureau des affaires de l’hémisphère occidental du département d’État américain, Julie Chung.
Les États-Unis d’Américaine restent attachés à la démocratie, a rappelé Chung, citée dans un communiqué de l’ambassade étasunienne à Port-au-Prince, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
La sous-secrétaire adjointe principale au Bureau des affaires de l’hémisphère occidental du département d’État américain s’est exprimée ainsi, lors d’un séjour à Port-au-Prince, les lundi 24 et mardi 25 juin 2019.
Julie Chung s’est entretenue autour des défis politiques actuels en Haïti, avec, entre autres, le président Jovenel Moïse, le président du sénat, Carl Murat Cantave, le président de la chambre des députés, Gary Bodeau, des représentantes et représentants de partis politiques et de la société civile.
Plusieurs secteurs, notamment politiques, continuent de formuler des propositions, en vue d’une issue à la crise haïtienne, dans un contexte de mobilisations contre le régime politique en place.
La plupart de ces propositions exigent le départ de Jovenel Moïse de la présidence politique et la tenue d’un procès sur la dilapidation présumée des fonds PetroCaribe de l’aide vénézuélienne à Haïti .
Le gouvernement des États-Unis d’Amérique serait inquiet, par rapport à la corruption et l’impunité qui ont fortement entravé les objectifs de développement en Haïti, fait savoir Chung.
Il est important de voter des lois pour lutter contre la corruption et de mettre en place un pouvoir judiciaire indépendant, pour enquêter et poursuivre celles et ceux impliqués dans des actes de corruption, estime la haute fonctionnaire au département d’État américain, Julie Chung. [emb rc apr 26/06/2019 14:10]